Twice upon a time under Arabean Nights

Mille et une nuits, mille et une réécritures et ... deux Disney !
Lequel a du génie ? Lequel est votre meilleur ami ?
Colonne A, comme Aladdin; colonne B comme Bis


                            **BOOOOOOOUH !**


Il était un début



COLONNE A:


Nuit noire dans les sables d'un lieu inconnu.
Un vieux marchand arabe s'adresse à vous, oui, VOUS, spectateur. D'abord, il tente vainement de vous vendre quelques camelotes. Voyant que, d'impatience, vous vous en allez et que la caméa vous suit, il tente le tout pour le tout et sort une vieille lampe ... CE N'EST PAS N'IMPORTE QUELLE LAMPE ! ELLE A SU CHANGER LA VIE D'UN JEUNE HOMME ! Voyant se raviver votre intérêt, malicieux il demande: "Vous voulez que je vous raconte cette histoire ?" Vos yeux, ensorcelés, vos oreilles attentives trahissent un oui franc et plus impatient encore. Alors, tirant de la poudre de fée de l'embout de la lampe, le vieil homme : Ça commence par une nuit noire ...
Le marchand lance sa poudre jusqu'au ciel où elles se changent en étoiles. Trop tard, vous êtes entré dans le monde des contes de fées et contemplez un grand désert. Un grand vizir noir et pourpre aux sombres desseins obtient la moitié d'un scarabée d'or qui, comme chez Poe, promet un trésor. Le scarabée, jusqu'ici simple objet précieux de décoration prend vie et s'envole. S'engage alors entre lui et ses poursuivants - le vizir et le voleur de son élection - une folle chevauchée ! Arrivé au bout de la cavalcade, le merveilleux coléoptère plonge dans le sable. S'élève alors avec force et fracas une immense tête de tigre toute de sable, aux yeux de feu. Vivante, mouvante, telle une vraie tête, elle interroge d'une voix caverneuse - quelle autre voix attendiez-vous venant de l'entrée de la Caverne aux merveilles ? - : "Qui vient troubler mon repos ?"
Un début extatique !


COLONNE B:


Plein jour sur la mer, deux navires se croisent.
L'un d'entre eux est celui d'un marchand qui vous snobe, occupé à s'adresser à ses enfants, son public. Ce public se plaint de la taille du bateau d'en face. Le marchand répond que ce n'est pas la taille qui compte (mais le film reste tout public) avant de proposer le conte d'Aladdin, de Jasmine et de la lampe magique. Une chanson ! Une chanson ! Non ! Allez, on est dans un Disney ! Bon, d'accord ! Ô, nuits d'Arabiiiiiiiie ! Et pouf, nous voilà dans un travelling spielbergien qui suit Abou, le singe d'Aladdin, dans le marché d'Agrabah, puis Rajah, le tigre de Jasmine, pour visiter le palais, et enfin Iago, le perroquet de Jafar, pour rejoindre une caverne tête-de-tigre déjà formée dans le désert, parlante mais figée ...
C'est un début mouvant mais statique !



Il était un Diamant d'innocence



COLONNE A:


Aladdin, jeune homme pauvre d'Agrabah, vole pour survivre.
Il se joue de l'attention des marchand avec l'aide de son astucieux singe, Abou, nom hérité d'un petit voleur de Bagdad, et ne dérobe que des fruits et du pain qu'il s'empresse de donner à plus miséreux que lui.
Aladdin a la tête de Tom Cruise et comme son Ethan Hunt, c'est un être courageuse, astucieux et généreux: Un diamant d'innocence.
Jafar, qui recherche un tel être, découvre son existence en usan de sa magie et d'un engin d'alchimiste nourri aux bijoux volé au sultan. Aladdin pénétrera la caverne aux merveilles car il a un coeur pur.
Tout au long des aventures qui l'attendent, il va apprendre à découvrir son potentiel, tous en choeur: son .... Génie !


COLONNE B:


Aladdin,jeune homme pauvre d'Agrabah, vole pour survivre.
Enfin, c'est ce qu'il dit, parce qu'en réalité il vole des mandolines, des bijoux, des objets de grande valeur pour les revendre au dealer du coin contre un petit sachet de dates. Mais, comme il est gentil, il donne ses dates à des enfants plus pauvres qu'il ne l'est.
Bref, s'il est un diamant d'innocence dans cette histoire, c'est soit le spectateur qui gobe cette métamorphose, soit Aladdin lui-même qui, comme dans le conte, se fait exploiter et escroquer comme personne (et alors, "innocence" prend un sens bien différent ...)
Jafar est trop occupé à rejouer THIS IS SPARTIA !!!!!! avec son informateur qui s'est trompé de diamant d'innocence en prenant le pire des voleurs de la terre et, puisque nous sommes dans une version réaliste d'Aladdin, où il n'y a rien de magique ... enfin si mais quand ça arrange le scénariste ... il lui faut attendre que Iago découvre Aladdin par ... hasard ! Aladdin parviendra à pénétrer la caverne bien qu'il ne soit pas, à proprement parler, un diamant d'innocence. Enfin si, il est naïf. Belle image: il faut avoir des yeux d'enfant pour voir des merveilles que les adultes ne savent pas voir.
Parce que, oui, si Aladdin ne ressemble pas à Tom Cruise ... ou bien de loin, par tempête de sable ... il partage avec Ethan Hunt sa compétence d'agent secret capable de s'introduire dans les lieux les plus sécurisés de la planète, comme le palais du sultan.
Tout au long des aventures qui l'attendent, il va apprendre à découvrir son potentiel, tous en choeur: son .... Génie ! ... ou pas, parce que, franchement Aladdin, ON EN N'A RIEN À SECOUER, CELLE QUI COMPTE, C'EST JASMINE !!!!!!!
Et donc ...



Il était une fois une Princesse



COLONNE A:


La Princesse Jasmine se distingue des autres princesses.
Quand les autres le deviennent, elle vivre de liberté, d'amour. Elle se sent prisonnière des carcans du pouvoirs, des protocoles du palais. Elle fuit donc le palais et rencontre un jeune homme différent qui rêve de vivre dans sa cage dorée, tandis qu'elle voudrait fuir au plus loin.
Jasmine est comme le génie: elle veut être libre ! Pas une princesse, pas une femme: un être humain libre, ivre de liberté !
Elle refuse les apparences et cherche l'amour idéal. Son tigre, qui incarne son courage, son caractère, mord le postérieur des prétentieux. Quant à elle, elle sait ruser et user de ses charmes pour piéger le pauvre tyran fou qui veut la voir la masser ses cors de pied. Elle voit au-delà des visages et reconnaît directement Aladdin sous son faux titre de Prince Ali. Elle le sait bon et lui demande de la franchise.


COLONNE B:


La Princesse Jasmine se distingue des autres princesses.
C'est la nouvelle icône MeToo !
Si la notion de troc la coque autant que l'autre Jasmine - elle parle même d'achat ! - ce qui lui importe, c'est d'être sultane à la place du sultan. Pour faire court, Jasmine est comme Jafar: elle veut dominer ! C'est Iznogoud, c'est ça ! JASMINE LA REDOUTABLEEEEEEE ! Ça sonne bien ! Et, comme lui, elle chante !
Jasmine deviendra sultane et asservira amoureusement son petit voleur: "Ta sultane te l'ordonne !" On appelle ça la libido dominandi, mais le politiquement correct nomme cela l'égalité Femme-Homme.
Jasmine n'est plus Jasmine: c'est un nouvel étendard du misandre mouvement MeToo. Preuve en est, cette scène où un Jafar puéril lui dit "tais-toi !" du doigt et que la belle escortée entonne "ON NE PEUT M'EMPÊCHER DE PARLER !" Oui, on sait, on sait, la parole libérée, tout ça, tout ça. Sachez, messieurs qui êtes contre la justice sociale de Miss McGowan que vous êtes TOUS comme le vilain Jafar qui ne se soumet pas et dit "tais-toi !": comme ses gardes, vous partirez en fumée.
Autant Aladdin, comme dirait l'autre, "c'est lui, c'est lui", autant Jasmine ... c'est surtout la nouvelle Drôle de Dame du cru 2019 ! Soit un tyran en herbe, à peine meilleure que Jafar, totalement incapable de reconnaître Aladdin dans Ali.
Moi, je dis, #Balancetatruie !


Et pourtant ...



Il était une fois, une histoire d'amour



COLONNE A:


Aladdin rencontre un beau jour Jasmine et la sauve d'un marchand qui menace de lui trancher la main pour vol.
Il rêve de richesse mais est libre, elle rêve de liberté mais est riche. Aladdin redoute de révéler qu'il est un mendiant, Jasmine redoute qu'il reconnaisse en elle la princesse. Chacun veut se voir dans l'oeil de l'autre comme ce qu'il aimerait être. Les deux êtres portent en eux ce que recherche l'autre: ils sont complémentaires, ils sont destinés l'un à l'autre. L'amour va les rapprocher et les aider à se connaître eux-mêmes.
Le tout dans une imitation des films musicaux à la Fred Astaire, comme bon nombre de Disney, souvent initiée par le Génie.


COLONNE B:


Vous avez Hitch, expert en séduction ?
Alors, vous aimerez Hitch 2, génie en séduction !
Aladdin, tout juste entré en scène, rencontre Jasmine, la sauve du frère d'un marchand qu'elle a volé. Mais Abou lui vole un bijou.
S'engage alors tout une comédie romantique avec un Aladdin timide, transi et bégayant devant sa belle, avec un rival au nom anglais totalement inutile (pauvre Billy Magnussen !) avec une Jasmine qui fait des gestes dans son dos pour faire comprendre ses stratégies amoureuses à une servante un chouya demeurée. Une confidente de la princesse qui va tomber amoureuse du servent d'Aladdin ... et le rejoindre dans la marine marchande !
Car, oui, le génie, lui aussi tombe amoureux dans ce film. Mais après avoir coaché Aladdin comme Hitch: cela tombe bien, Will Smith interprète ces deux personnages.
Et puis, cela donne lieu à l'un des points forts du film: son aspect de comédie musical très réussi ! Sans être du La La Land, sans toujours valoir les séquences de chant du dessin animé, celles du film sont rythmées et divertissantes. Surtout celle de la danse magique où le Génie fait danser Aladdin !
On ne fera jamais pire que celles des Nouvelles aventures d'Aladin ou d'Alad'2 et, loin de là, Will Smith s'est toujours fait connaître pour ses talents exceptionnels de chanteur-danseur.


D'ailleurs, à ce sujet ...



Il était une fois un Génie



COLONNE A:


Le génie est un bonhomme bleu polymorphe qui prend aisément la physionomie d'un Nicholson, d'un Woody Allen, d'une abeille pilote-kamikaze, comme il peut revêtir les costumes de styliste, de banquier, de joueur de poker, de crooner, d'hôtesse de l'air ou de présentateur télé. Un Génie qui peut être hilarant comme terrifiant, lorsqu'il sert Jafar.
Ce gros bonhomme bleu, c'est l'excellent Robin Williams, voix et physique du Génie ! Et Richard Darbois, voix attitrée d'Harrison Ford et de NRJ12, en VF.
Le personnage le plus drôle, le plus fou et le plus décomplexé de l'Histoire de Disney voire du cinéma, qui a permis à lui seul deux longs-métrages et une série suites au Aladdin animé.


COLONNE B:


Le Génie est un bonhomme bleu quota, c'est à dire un Génie qui se dit lui-même bleu marine, bleu foncé et qui devient noir en s'humanisant ... un vrai scandale et une polémique inutile.
Mais c'est avant tout Will Smith qui a su être mesuré dans son interprétation mais qu'on aurait attendu plus fou. Émouvant à souhait, relevant les scènes de comique ratées et gênantes, Un Génie mi-live et quart-animé, éclectique Will Smith sauve le film: c'est la première fois que c'est Wily qui sauve ! Même s'il redevient le Prince de Bel Air à Bab El Oued pour le générique final.
Un génie live, en somme !


D'où la question du bien fondé des adaptations live des grands succès animés de Disney.



Il était une fois un sultan et son grand vizir



COLONNE A:


Du bien fondé, il y en a sûrement, puisque le principal reproche fait au dessin animé réside dans la figure du sultan laxiste, simplet, fantoche. Le personnage est tel que bien des spectateurs justifie la prise de pouvoir de Jafar, qui semble un bien meilleur souverain.
Un Jafar génialissime, délicieusement manipulateur et cruel, qui bénéficie d'une aura sombre sans pareille dès les premières secondes, qui volerait presque la vedette au Génie ! Un Jafar qui justifie à lui seul la suite d'Aladdin, Le Retour de Jafar. Un Jafar qui peut se lancer dans un rire de dément aussi effrayant qu'hilarant ou qui parvient à se faire écraser par une lourde porte poussée par un éléphant sans ne jamais rien perdre de sa superbe. Un Jafar d'autant meilleur en version française qu'il allie un verbe recherché ( "extatique", "épineux problème", voilà de quoi enrichir le vocabulaire des jeunes spectateurs) à la voix unique et machiavélique de Féodor Atkine, devenue depuis la voix de bien des méchants et celle attitrée d'un certain Hugh Laurie. Un Jafar lui-même protéiforme, tantôt vizir, tantôt sorcier, tantôt génie et surtout cyclopéen serpent ! Et mendiant, ce qui lui permet de ne pas être reconnu par Aladdin lors de son arrivée au palais.


COLONNE B:


Du bien fondé, il y en a, concernant le sultan ! Navid Negahban campe un excellent sultan tout en âge et en sagesse, loin du personnage bien trop comique du dessin animé. Il n'y perd pas en humanité, bien au contraire.
Mais il existe au détriment ... de Jafar ! Car l'un des gros points faibles du film, c'est en effet Jafar. Caricature du politique anti-immigration, sorte de Jason Statham castré des temps modernes, il est transparent dans la première partie du film, éventuellement plus mémorable dans la deuxième partie du film. Plus en contraste que celui du dessin animé, double négatif esquissé d'Aladdin, il manque du souffre, de l'érotisme repoussant et du charisme de son modèle. Un bien piètre Jafar que l'on tente de sauver en fin de métrage.Un Jafar qui finit en prison, faute d'illusions dans sa manche. Un Jafar qui ne pense à se déguiser en mendiant qu'au moment de dérober à Aladdin sa lampe, de sorte qu'on se demande comment Aladdin peut ne pas le reconnaître en arrivant au palais ... Ah, si ! Le Diamant d'innocence au sens naïf du terme !
le Jafar de Marwan Kenzari rappelle au spectateur qu'il regarde un film de Guy Ritchie, correspondant au personnel type de son univers. Entre les flash-backs de Jafar et les ralentis d'Abou, même gommé par la souris aux grandes oreilles, l'amateur de manouches et de course de lévriers perce par instants.



Il était une fois des animaux comme dans les tableaux du douanier Rousseau



COLONNE A:


Des p'tits singes malicieux et des perroquets rouges qui mangent des p'tits gâteaux !
Abou est un singe drôle, mignon et rusé parlant un peu comme Donald. Il est aussi la part d'ombre d'Aladdin puisqu'il est cupide au point de faire s'écrouler la Caverne aux merveilles pour un rubis qu'il ne peut s'empêcher d'arracher à son socle.
Iago est un perroquet vulgaire et plutôt agaçant, doublé en version française par l'insupportable Éric Métayer (cette dernière affirmation n'engage sans doute que votre serviteur), qui incarne sans doute l'ensemble des complexes de Jafar.


COLONNE B:


Abou est anecdotique. Un singe numérique censé faire croire à un vrai singe dressé, comme dans d'anciens films de Disney. Pire, dans une de ses rares scènes essentielles, celle du vol du rubis dans la Caverne, Abou semble plus victime d'une chute de la gemme que de sa cupidité. S'il ne récupérais pas furtivement la lampe à la fin, Abou pourrait bien être effacer sans que l'histoire ne s'en trouve changée.
Iago est plus supportable quoique pourvu d'une capacité au langage articulé à géométrie variable, c'est à dire que suivant les caprices du dialoguiste, il n'articule qu'un mot ou toute une phrase structurée. Pire, ensorcelé par Jafar, Iago devient un perroquet géant pour poursuivre Aladdin, Jasmine et le tapis volant ! La mode Transformers: après le druide félon du Secret de la potion magique, c'est au tour piaf du vizir comploteur de se métamorphoser en monstre. Une liberté qu'on appréciera ... ou pas.



Il était une fin



COLONNE C, comme critique:


Une adaptation mi-libre mi-fidèle, mi-figue mi raisin, correcte mais plombée par ses gags de comédie romantique peu inspirés, par certains choix scénaristiques des plus grotesques et par le vent MeToo qui souffle sur les sables d'Agrabah.
Une adaptation qui comporte son lot de messages positifs bien posés mais qui se fait le doublon d'un dessin animé qui reste bien meilleur que lui.
Le moment, peut-être, de cesser la quête du faux Graal de l'adaptation live.
Surtout quand le Génie lui-même avertit: "Tu sais qu'en 2000 ans, je n'ai jamais été aussi humilié ?(...) Je crois que là, on a fait le tour des compotes !"
Offrez-nous donc quelques bijoux, quelques belles nouveautés, comme Aladdin en fut une en 1992.

Frenhofer
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le 6 sept. 2019

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Frenhofer

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