Attention, ce film est une véritable torture psychologique et graphique, si bien que l’on jurerait avoir subi un viol aussi bien visuel qu’auditif au bout des 65min que dure ce navet.
Mal au crane, les yeux en sang et les oreilles qui sifflent, sont les symptômes qui, rapidement après le début du film, vous suivront sans cesse, longtemps après la fin du film.
Il n’y a absolument rien à sauver là-dedans, Aladin et la lampe magique (1993) s’avère être catastrophique en tout point, réalisé de façon low-cost et sous acide. L’animation semble avoir été réaliser par des manchots daltoniens, les couleurs sont fades, la synchronisation y est calamiteuse, rien ne semble vouloir fonctionner.
Production allemande oblige, nous avons ici une version qui semble avoir été doublée avec le cul (les doubleurs semblent de nationalité allemande eux-aussi), les dialogues sont totalement désynchronisés par rapport aux personnages, aucune intonation et les erreurs de syntaxe y sont légion " le Inde " , " le Chine " , " Aladine " , on a fini par arrêter de les compter tant ils sont nombreux (à chaque ligne de dialogue).
Et comme si tout cela n’était déjà pas assez suffisant, ils ont décidé de nous achever complètement en nous imposant une musique de fond (qui n’est en réalité qu’une seule et même musique mise en boucle du début à la fin !), entrecoupée par quelques chansons (en allemand et pour lesquelles ils ne se sont même pas donné la peine de les doubler).
Dingo Pictures (boîte allemande spécialisée dans le plagia foireux de productions US et de diverses créations gerbatoires) s’en ait donné à cœur joie en produisant cette pâle copie d’Aladdin (1992), surfant sur le succès de la version de Disney.
Pour les plus masochistes d’entre vous, si le cœur vous en dit, ils ont un catalogue long comme le bras. On leur doit notamment pêle-mêle : Le Roi Lion : Les Nouvelles Aventures (1994), Goldie: Le Prince de la Forêt (1994) : copie de Bambi, Les Aristos (1995) : pompé sur Les Aristochats, Pocahontas (1995), Notre Dame (1996), A la recherche des Dalmatiens (1997), Les musiciens municipaux de Bremen (1997) ou encore Le seigneur de la jungle (1999) : un ersatz de Tarzan.
Allez, je file prendre un Doliprane® et vomir ma bile.
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