Aladin et le pot-pourrie
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le 3 oct. 2018
Long-métrage d'animation de Yoshikatsu Kasai et Kasai Yoshinori (1982)
Il y a quelques temps, j’avais fait une petite sélection d’adaptations ciné d’Aladdin pour Triptyque. Celui-ci n’avait pas été retenu. Non pas qu’il soit moins bon que le reste de la sélection mais c’est surtout qu’il est dans l’ombre d’une autre adaptation animée beaucoup plus réussie et surtout nettement plus pop. Je vous épargne le pitch que tout le monde connaît. Le film commence sur une très bonne impression avec un petit morceau de rock nippon très très bon du groupe Godiego. Nippon ? Oui car il s’agit là d’une adaptation japonaise même si l’influence manga ne saute pas vraiment aux yeux. Reste qu’on aperçoit vite les petites mimiques propres au manga. Pas désagréable à vrai dire et pas mal en contraste avec l’ambiance orientale du récit. Le début est plutôt dynamique et on se laisse prendre dans cette histoire qu’on connaît par cœur. Il faut dire qu’il y a bon nombre d’effets visuels certes datés mais néanmoins assez fun. Mais rendu à la moitié du récit, ça commence à patiner. Les scènes d’action manquent de rythme et d’intensité et le doublage n’aide pas. Il manque un peu d’humour pour aérer tout ça et les tentatives de gags sont lourdingues. En bref, on privilégiera clairement la version Disney de 1992 qui est certes moins fidèle au conte mais bien plus inventive et dynamique.
Créée
le 3 août 2021
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