A million ways de rater un doublage
J'ai commencé à décrocher vers la fin de la troisième page du scénario. Fort heureusement on atteint celle-ci vers la fin du film, ce qui m'a donc laissé la capacité de profiter de toutes les blagues amusantes de celui ci. Au nombre de deux.
Mais c'est surement de ma faute aussi, à ne jamais aller voir ce genre de film dans l'état d'esprit adéquat. Quelle idée d'y aller sobre; franchement. Par contre on peut dire que l'équipe de doublage, elle, aurait gagnée à venir sobre. Si le film peut se revendiquer décalé afin d'accomplir un effet comique, je pense qu'il est raisonnable de douter du fait que la même excuse puisse être sortie par les doubleurs. Même si pour le coup l'effet comique est là.
On notera aussi l'éclat incroyable d’originalité dans ce scénario, ou un personnage se voyant amené à choisir entre un poisson chiant et une bombe atomique ultra badass finit par choisir contre toute attentes la bombe atomique. Mais elle enfonce une fleur des champs dans le cul de Qui-Gon, donc faut dire que le choix est un peu forcé.
Tourner ce film est en soi un acte qui peut être qualifié d'aussi original que de se rendre en cours de psychanalyse juste pour dessiner des verges sur les dossiers des chaises. Même si c'est de loin la chose la plus intelligente qu'on puisse y faire - et la plus drôle, à la différence du tournage de ce film.
Et puis merde quoi, "albert à l'ouest", srsly