On pourrait s'attendre à un énième péplum sur la grandeur d'Alexandre (comme il y en a déjà eu, et des bons), mais c'est en fait un autre axe que semble avoir pris Oliver Stone : Celui de la psychologie un brin "perturbé" d'Alexandre.
Et c'est tant mieux, car à quoi bon refaire la roue ?
Je trouve justement intéressant ce partie-prix osé de montrer aussi/surtout les côtés sombres d'un personnage qu'on ne connait que dans la grandeur et les exploits.
Cela ne retire en rien le stratège génial qu'il a pu être (pour inspirer tous les grands stratèges qui l'on suivi), ni la grandeur de ses exploits et du personnage en lui-même.
Mais à quoi bon les montrer encore et encore, quand c'est déjà tout ce qu'on connait de lui ?
Mais bien entendu, il faut savoir regarder ce film en recontextualisant avec l'époque, si on ne veut pas passer à côté du fond, et tomber dans les pièges de ne retenir que la folie et la mégalomanie de l'Alexandre de Stone.