La critique notée 1 est un peu excessive je trouve, car il y a de jolis plans.
Mais c'est tout.
Cela fait partie de ces films genre Enemy (BOUSE lamentable que j'ai éreintée également), qui instaure un climat lent et sirupeux de manière assez snob, comme pour dire "Soyez patients, vous allez voir ce que vous allez voir. Quand on mange de la sole, il faut d'abord accepter le fastidieux dépiautage des arrêtes avant de goûter au nectar."
Moi je veux bien, mais je me suis fais chier à décortiquer le poisson pendant plus d'une heure pour rien : la sole était visiblement pêchée le mois dernier...
C'est putassier, on assiste gratuitement à une scène d'inceste répugnante pendant de longues minutes, chose parfaitement inutile car cela n'amène rien au film et en plus c'est très limite sur le plan éthique (l'adolescente proteste à peine, juste un ou deux "non" qui servent uniquement à faire bander le réalisateur qui devait sans doute aller se pignoler dans les Algeco du tournage entre deux prises).
Je l'imagine donnant ses instructions à la pauvre actrice qui aura bien de la chance si elle s'en remet sans trauma ("non ça ne va pas, montres que tu as envie mais que tu te sens coupable. Tu l'aimes c'est ton grand-père, il te fait du bien mais tu sens que ce n'est pas bien" le tout la main dans le falzar).
Il a du se faire tripoter par tonton ou papy dans son enfance, ou alors il a lui même pratiqué avec une petite nièce ou petite fille en tant qu'adulte, que sais-je.
Mais s'il n'y avait que ça ! Le pétage de câble de la mère-grand pour le rouge à lèvres est complètement ridicule. Je ne sais pas si ce film est censé être réaliste ou alors métaphorique, dans le premier cas ce serait un ratage complet, dans l'autre une belle idée à la con.
Bref, ceux qui ont mis plus de la moyenne à ce film sont vraiment de gros benêts qui se pensent sans doute intellectuels, les cibles parfaites pour du pseudo cinéma d'auteur en somme. J'imagine qu'ils adorent aussi la Nouvelle Vague, j'ai la nausée.