Ali Wong est une comique mais aussi une femme américano-asiatique, qui plus est enceinte durant son spectacle. Alors quand elle monte sur scène pour parler de sujets assez conventionnels, il y a une vague de fraîcheur certaine.
Quand au milieu d'un sketch, elle place qu'elle travaille pour la série Fresh Off The Boat, j'ai immédiatement compris pourquoi ce qu'elle me racontait sur les américains asiatiques m'était familier. Son personnage sur scène est celui de la mère dans la série qu'on aurait modernisé et bercé dans le porno assez jeune.
Parce que ouais, Ali Wong est trashouille. Elle parle de cul, de désir "non-conventionnel" et des différents fluides et substances sortant du corps. Mais entre cela, elle reste ultra soft : elle utilise le mot "doo-doo" alors que nombreux auraient été les utilisateurs de "shit".
Le rythme est ma foi pas mauvais, on sent pas passer l'heure. Elle enchaîne ses histoires plutôt pas mal mais il y a quelques redondances pour se lancer sur certaines anecdotes avec un thême proche.
Un spectacle frais mais assez classique et efficace, avec une tendance que j'apprécie beaucoup perso : le contraste trash/physique innocent.