84 minutes ? Vraiment ?
La dernière fois que je me suis autant ennuyée devant un film, c'était devant Inland Empire, et Inland Empire a pour lui l'excuse de durer trois heures.
C'est répétitif (je n'en pouvais pluuus des apartés d'Alice, dans le genre "... said the rabbit" ou "... thought Alice to herself", et ce sans oublier la scène du thé qui n'en finit pas de ne pas finir), c'est doublé n'importe comment, les bruitages ne sont même pas dignes du quatrième volet de Star Wars et le lapin fout la trouille. (Non, oui, ça c'était un peu le but.)
5 peut sembler une note généreuse, mais je me dis que c'est sûrement avant tout une question de goûts ; et on ne peut pas nier que l'animation en stop motion est ici impeccable (et encore plus dans le court-métrage Darkness Light Darkness, sur le même DVD). On y trouve, tout de même, des choses vraiment intéressantes, comme l'endormissement de la chenille, ou la miniaturisation d'Alice en poupée.
Mais c'est diablement ennuyeux.
À voir pour les amateurs de Lewis Carroll, de cinéma éclectico-expérimental et d'Eraserhead.