Dieu quelle infâme déception.
Tim aime son fils, il en a bien le droit. Mais il nous a bien oubliés, nous qui aimions ses Ed, qu'ils soient Wood ou aux mains d'argents, qui aimions ses Beetlejuices et autres Vincent.
Autant dire qu'Alice est fade, trop courageuse, trop blonde, trop grande ou trop petite, trop fausse. Que de chevaleresque et de médiocrité dans l'illustre !
Dieu, quelle infâme déception.
Des bons sentiments et si peu de son cinéma expressionniste des temps modernes que j'aimais tant. Burton aurait-il disparu ? Annonçant sa fin par une Planète des Singes pleine de gros sous, reprenant vie par quelques soubresauts meurtriers chez Mr. Todd... mais il semblerait que ce soit terminé. Walt Disney qu'il haïssait tant pour l'avoir forcé à dessiner ces Bisounours de Rox et Rouky a eu raison de lui.
Revenons en à Alice, la belle infidèle. Tout est lisse et tout brille, même les arbres qu'il avait l'habitude de nous offrir. Les couleurs sont là, rouge sang et blanc virginal qui ne font que s'opposer sans profondeur. Il nous emmène merveilleusement bien dans le Monde de Narnia... mais est-ce ce que nous attendions ? Pas pour ma part.
Tim Burton nous avait habitués à une caricature cruelle et acerbe, cette fois-ci, elle est grossière et enfantine.
Une déception en bref, comme depuis plusieurs années avec Tim Burton. espérons que la crise d'adolescence du fiston le replonge dans un cinéma plus profond et moins commercial.