J'ai vraiment pas assez de connaissances dans le cinéma des 60/70 pour pouvoir comprendre la conception du film, que ce soit au niveau des producteurs ou au sein de la filmographie de Scorsese.
Dès qu'il faut s'investir dans un rôle, c'est toujours très solide du côté de Ellen Burstyn, sans aucun doute, dès qu'il faut apporter un peu de panache on insère un Harvey Keitel encore et toujours impeccable, j'ai également ressenti un certain plaisir à constater le charisme naturel de cette si jeune Jodie Foster, mais après... bon, faut déjà avoir suffisamment d'endorphine pour ne pas espérer en recevoir, on va un peu là, un peu là-bas, on supporte les crisettes du fils exigeant, l'amourette assez difficile à percevoir de la maman, et puis c'est bon.
Jamais désagréable, jamais palpitant non plus, c'est pas foncièrement difficile de se permettre de faire l'impasse il me semble.