L’espace est fascinant. Son immensité, ses mystères, ses merveilles, ses étrangetés, tout à de quoi fasciné dans cette dernière frontière. Un autre monde à notre porté, une immensité à découvrir, qui sait quelles merveilles il nous reste à découvrir…à moins que ce ne soit des horreurs.
L’espace est fascinant, tout autant qu’il peut être effrayant et il l’a rarement autant été qu’avec Alien
Alien est une saga que j'affectionne tout particulièrement.
Amoureux de l'univers, fasciné par ses thématiques, en admiration devant sa créature, attaché à ses personnages, mon amour pour cette saga na cessé de grandir depuis que j'ai découvert ces 4 films ( en effet, je parle ici de l'anthologie d'origine, le reste est un peu plus compliqué ). Je l'ai aime tous mais à l'inévitable question : lequel est ton préféré ?, mon cœur répond immédiatement Alien.
Confié à Ridley Scott, il est le premier à remercié pour nous avoir offert ce film. Redoublant d'astuces, c'est avec grande efficacité qu'il met en scène son métrage. Surement aidé par un budget et moyens limités, il fait de la suggestion son arme principal pour faire naître la peur, la créature effraie par sa non présence à l'écran, on sait qu'elle est là sans savoir ou elle est, de là naît la tension qui se transforme vite en peur, ce que des jumpscares sporadiques viennent renforcer.
Quand il ne fait pas naître la peur, il nous offre des plans toujours aussi maîtrisés dans leurs compositions et/ou dans leurs grandioses, nous offrant une mise en image maîtrisée au service d'un scénario qui l'est tout autant.
S'il ne brille plus par son originalité de nos jours, tant au niveau narratif qu'au niveau des personnages archétypales de films horrifiques ( femme forte, femme moins forte, leader charismatique, un noir qui ne survivra pas,...), on ne peut nier la véritable efficacité dont ce scénario fait preuve, tant dans le traitement de ses personnages que dans son histoire.
J'ai toujours aimé résumer Alien comme une femme poursuivi par un monstre à tête phallique, certes un résumé qui ne fait pas honneur à son métrage mais qui a au moins le mérite de mettre en avant le sous-texte du viol, un sous-texte qui sera filer tout le long de la saga, à l'instar d'autres thèmes ( l'intelligence artificielle,... ), et qui doit beaucoup à sa créature, le légendaire : Xénomorphe !
Figure mythique de la saga, il méritait son paragraphe. Bébé de l'artiste suisse: H.R Giger, sa trace est encore indélébile dans le monde du cinéma. Son design, au relent sexuel des plus évidents, terrifie autant que la créature fascine. Sa force : on ne sait rien de lui, tout ce qui l'entoure est nappé de mystère autant de ses origines que de son comportement, de cette ignorance naît notre peur. Il est fort dommage que Hollywood n'applique ce procédé que trop rarement.
Une créature dont on ne sait rien, au design effrayant sous forme de prédateur sexuel, le parfait cauchemar s'accordant bien à cet univers sombre et poisseux.
Fruit de Jerry Goldsmith, la BO d'Alien à marqué à jamais mon esprit. Ses quelques notes accompagnant le générique me font immédiatement rentrer dans cette univers qu'elle sublime. Jamais envahissante, l'ambiance qu'elle renforce ne cesse de m’envoûter autant qu'elle me fait frissonner.
En deux comme en mille, j'ai un profond amour pour ce film envers lequel je n'ai rien à reprocher si ce n'est d'emplir mon esprit d'interrogation sur cet univers que je ne me lasse jamais d'explorer et que de talentueux réalisateurs nous ferons découvrir, mais ça, c'est une autre histoire.