Nous voilà de retour dans les problèmes ! Nous voilà de retour dans l’espace où personne ne nous entendra crier.
Alors une bonne chose de revenir sur les lieux de si nombreux massacres ?
Et bien… oui et …nous.
Après un sacré passage à vide, la saga ALIEN nous revient pour le meilleur (beaucoup) et et le pire (un peu).
Le meilleur : l’ambiance générale et le savoir faire du réalisateur qui a été capable de reprendre le flambeau. Les acteurs aussi. Surtout David Johnson qui offre à la race des « androïdes » un supplément d’âme qui manque à d’autres humains.
Autre vrai plus (et nouveauté) la première partie du film sur la base minière. Cette vision apocalyptique du futur explique pourquoi nos jeunes héros se tournent vers l’espace pour fuir un quotidien bien sombre, quitte à plonger un peu plus en enfer.
Les incontournables de la saga sont là et on s’en réjouit.
Mais… pourquoi alors ce n’est pas le grand kiff ?
Pourquoi, paradoxalement, cet opus est le moins « flippant et sanglant » de la série ?
Pourquoi (parfois) se dit t’on « euh… déjà vu, non » ?
Peut être justement parce que l’on a au final ce pour quoi on a replongé dans l’espace : les (gros) problèmes, les mêmes (grosses) ficelles et parfois même les mêmes dialogues (inutiles).
Car, visiblement nous n’avions pas bien compris les dernières fois.
Oui, parfois il est nécessaire de revenir aux fondamentaux pour se dire : « c’est ça qu’on aime ».