Allez, un peu de fan service, ça fait pas de mal. Alien : Romulus est là pour ça.
Quels sont les ingrédients à réunir pour ne pas perdre le fan de la saga Alien ? Il faut vite aller dans le huis-clos : on est enfermé avec un ou plusieurs aliens. Là, c'est plusieurs xénomorphes, mais aussi plusieurs facehuggers (les agrippeurs de visages qui viennent pondre leurs oeufs dans la poitrine des êtres vivants en mesure de les accueillir). Il faut aussi une héroïne badass, avec du leadership, de la solidarité, du courage et une petite culotte.
Il faut aussi laisser croire que dans la capsule qui est évacuée avec les derniers survivants, il n'y a plus d'alien.
Et puis, on peut aussi faire des rappels à des épisodes précédents. Il y en a. Avec, même, ce qui est rare, à part évidemment Ripley dans le premier cycle des années 80-90, le retour d'un personnage pour le moins inattendu.
Et, forcément, façon "Ils étaient dix", la mort - plutôt violente, bien sûr -, l'un après l'autre, des personnages. Pas de spoiler, ici, c'est ce que chaque film propose.
Mais, à force de répondre au fan service, on limite les surprises, bien sûr. C'est un peu le problème de ce film, mis à part quelques moments vraiments bien trouvés : on a peur, mais on n'est pas surpris par le déroulement.
Malgré tout, le plaisir est là et un vrai bon film horrifique et d'action nous est proposé. Jamais au niveau du 1er, mais joyeusement mortel quand même.