Venez voir le numéro de cirque intergalactique mesdames et messieurs !

Ils ont osé, ils l'ont fait ! La confrontation de deux races extraterrestres des plus réputées du cinéma a eu lieu sur le grand écran !

On regarde ce film surtout par curiosité. Rite de passage pour de jeunes Yautjas. Situation de gibiers (même s'ils sont très dangereux) peu flatteuse pour les xénomorphes. Situation encore moins flatteuse pour l'expédition humaine dont les représentants vont servir ou d'amas de bidoche ou d'incubateurs. Le tout dans un temple ancien et enfoui sous les glaces de l'Antarctique digne d'une aventure de Lara Croft.

Au résultat, Alien Vs Predator est une distraction sans plus d'intérêt que d'être regardée comme telle. Un écart, une (petite) aberration hollywoodienne qui assouvit des fantasmes. Il y a des idées, mais des idées tellement prévisibles. On appelle ces idées : des grosses ficelles. C'est du grand cirque qui met le spectacle en avant pour justifier les présences des redoutables créatures dans le même espace-temps.

Le pire est que quelqu'un, avec qui je n'ai rien contre, un jour m'avait déduit après avoir vu le même film que l'épave du space jockey dans Alien était un vaisseau predator. Je n'ai pas vu une énorme ressemblance. Et la déduction est encore risible.