Roger Christian a eu une chance dans sa carrière, côtoyer le génie de Giger en tant que directeur artistique d'Alien le huitième passager. Hélas cette expérience lui a laissé des séquelles qui expliquent sa passion pour les couloirs spaciaux et les bébètes qui gerbent, et pire encore : un melon qui lui laisse penser qu'il est fait pour réaliser des films.
Depuis plus de trente ans il enchaîne daubes sur daubes. On a cru, voire espéré que Battelfield Earth, son navet scientologue et travoltesque, avait signé sa retraite. Que nenni. Sont-ce ses relations scientopourries qui lui ont permis de ressortir de son placard dans le quel il jouait parfaitement le rôle du squelette de la SF ? En tant normal je boycotte ce genre d'halluciné mais des fois la vie s'acharne contre vous et vous remet dans les jambes ce genre de bâton...
Ce gars légitimerait à lui seul qu'il existe des lois pour empêcher certaines personnes d’approcher à moins de dix kilomètres d'un plateau de tournage. Scénario vu vu et revu, décors en carton pâte, raccourcis scénaristiques honteux, dialogues débiles, direction d'acteur nullissime... le gars a réussi à claquer de quoi faire vivre plusieurs régions africaines pendant dix ans pour pondre ce nanar que seuls les fans de séries Z de seconde zone à l'humour dérangé peuvent apprécier. Et encore... s'il y'en a qui passent par là merci de voir ce machin et d'en dire ce que vous en pensez car je doute même que ça puisse vous plaire.
Pauvre Christian Slater, déjà enfermé dans une carrière de série B alors qu'il pourrait faire bien mieux. Avec ce genre de bouses dans son CV il ne risque pas d'en sortir.
1/10 pour la voix de l'ordinateur de la station qui remporte haut la main le prix du pire doublage de PC déglingué de tous les temps.