Voyage dans le temps ou crash spatio-temporel ?
Dès le premier quart d’heure, tu sens que t’es pas là pour enfiler des perles. Le film te balance des Aliens, des robots et des arts martiaux comme si c’était un épisode de Dragon Ball Z après trois rails de coke. Les voyages temporels ? Ça part dans tous les sens, comme si Doc Brown avait oublié de régler sa Delorean. Et franchement, t’accroches, parce que c’est beau, c’est grand, c’est chaotique.
Du grand spectacle… et un scénario en puzzle 3D
Niveau visuel, c’est un feu d’artifice digne d’un 14 juillet sur acide. Les effets spéciaux claquent comme un coup de latte de Jackie Chan, les décors sont somptueux et t’as presque envie d’envoyer une lettre de remerciement au chef décorateur. Par contre, le scénario, c’est une autre histoire. C’est un mélange entre un épisode de Doctor Who et un karaoké sous champis : t’es fasciné, mais tu captes rien. Ça part dans tous les sens, et t’as envie de crier “CALMEZ-VOUS !”.
Humour coréen : entre éclats de rire et facepalms
L’humour, c’est du 50/50. Soit tu rigoles comme devant un vieux Jackass, soit tu te demandes si c’est pas une caméra cachée. Les comédies asiatiques ont ce truc bien à elles : elles passent de l’épique au burlesque en une fraction de seconde. Si t’es pas prêt, tu peux te sentir aussi perdu qu’un Alien à un barbecue texan.
Des bastons à la Bruce Lee… version cyberpunk
Les scènes d’action, elles envoient du steak. T’as des combats qui te rappellent Matrix, mais avec des épées et des éclairs. Les Aliens se prennent des patates, les robots explosent, et toi, t’es là, les yeux grands ouverts. Par contre, faut pas chercher trop de logique dans les chorégraphies : ici, c’est la fête du n’importe quoi, et franchement, ça passe crème.
Pourquoi on en redemande malgré tout ?
Parce que, sous ses airs de gros bordel, Alienoid a une énergie folle. Ça déborde de bonne volonté et d’exagération assumée. Oui, c’est kitsch. Oui, c’est parfois lourdingue. Mais c’est divertissant comme un Fast and Furious avec des épées et des Aliens.
Conclusion : le foutoir qu’on aime
Alienoid, c’est un grand bazar cosmique où le plaisir de voir des robots se bastonner avec des samouraïs du futur prend le dessus sur toutes les incohérences. Si t’aimes les trucs qui en font des caisses, où chaque minute est un clip électro sous amphétamines, c’est pour toi. Et si t’as rien compris, t’inquiète pas, moi non plus.
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