Lucky McKee est un mec vraiment cool.
Dispo, simple et souriant, même quand on est président du jury du FEFFS 2013, avec son nouveau film en avant première européenne, All Cheerleaders Die.
Bien loin de ce qu'on pourrait imaginer de lui, quand on connait sa filmo, avec May et The Woman entre autres, qui sont des films parfois sombres, voire anxiogènes.
Alors quand il décide de réaliser son nouveau long-métrage avec un vieux pote de lycée, on découvre ainsi une nouvelle facette du personnage.
On est à l'opposé de ses précédentes oeuvres dans son ton, même si sa trame tourne toujours autour du plus grand mystère de l'univers : La Femme, thématique récurrente dans ses films.
Pour le reste, tout est résumé dans la phrase de son auteur avant le lancement de la projection, "Just Having Fun" !
Effectivement, une bonne partie du film, les co-réalisateurs semblent s'être bien éclatés à orchestrer ce joli jeu de massacre, d'une jeunesse dorée américaine, dédiée au culte du corps et à la réussite absolue. On s'amuse bien, on rit grassement pendant une bonne partie du film, sur fond de morceaux rock bien énervé.
La récréation aurait pu se prolonger jusqu'au bout, si elle n'avait pas été entrecoupée par une partie fantastique assez faiblarde, bordélique dans sa dernière partie, et pas aidée il est vrai par des effets spéciaux cheap, qui trahissent sans doute le faible budget de cette production indépendante.
Un virage sympathique mais bancal, qui ne demande qu'à s'améliorer dans les suites dores et déjà prévues.
Néanmoins, si un peu de légèreté ne fait jamais de mal, je nourris déjà l'espoir à ce qu'il revienne un jour à un trip plus viscéral, dont il a le secret.