Les cinq sous de l'avare raide
Un an après ses désastreuses premières aventures, Allan Quaterman reprend du service avec sa jeune mariée préférée pour notre plus grand ennui...
Espèce de sous-sous-sous-sous-sous-A la poursuite du diamant vert (oui, à ce niveau là, on ne peut même plus compter en Indiana Jones, ce serait trop long...), le film accumule les scènes sans intérêt avec une pauvreté de moyens indigne d'un budget plus raisonnable qu'il n'y parait... Comme si le plus radin des producteurs devenait fauché par dessus le marché et refusait de cracher la thune à tous les niveaux de la production...
Enfant, j'avais vu ça d'un oeil dubitatif, je n'osais croire qu'avec un sujet aussi simple qu'une trame d'aventures en BD on ne puisse rien faire du tout d'intéressant... J'étais hanté par l'impression d'avoir raté quelque chose, en fait, non, plus de vingt ans après, le verdict tombe : rien à sauver.
Sharon Stone joue les potiches plutôt très mal, pas aidée non plus par un rôle qui ne la mettra en valeur à aucun moment, un comble pour un pot de fleur ! Sinon, il y a James Earl Jones avec une hache géante qui m'a fait de la peine et un pleutre veule avide supposé être la partie comique du film...
Le pire reste bien sûr l'immonde Richard Chamberlain, pire aventurier de l'histoire du cinéma, tellement mauvais que je crois que je préfèrerais encore avoir vu Keanu le lombric jouer son rôle...
Il y a des choses extraordinaire de médiocrité, mais rien qui puisse même faire un nanar sympa, pas de maladresse touchante, pas de bonne volonté mal employée, juste un incroyable gâchis proprement sidérant de laideur et de bêtise.