Dès les premières scènes , on pressent e ratage. Les comédiens sont mauvais, superficiellement dirigés, et le film, satire sans finesse des agence matrimoniales et de leurs clients, est bien vulgairement argumenté. Aux côtés d'un Guillaume Depardieu grimaçant et hors du coup, dans le rôle du directeur de l'agence (le type du chausseur mal chaussé), François Morel joue les péquenots en quête de femme. L'exigence de ce célibataire à la fois rustique et malicieux (des traits qui, par ailleurs, semblent parfois s'opposer jusqu'à l'incohérence) le conduit à rencontrer un certain nombre de personnages féminins ou de congénères, comme lui dans le besoin. Autant de personnages grossièrement définis qui relèvent davantage de la farce grotesque que de l'extravagance satirique qu'on a aimé chez le Mocky des années 60.
A tel point que le sujet-même de la comédie semble vain, autant parce qu'il ne répond à aucune exigence de l'actualité ou phénomène de société que parce Mocky n'a pas grand'chose à en dire. La mise en scène est inexistante et les plaisanteries, dans un registre trivial, sont quasiment puériles.