Un concept qui sent la rance, des acteurs qui cachetonnent, des gosses têtes à claque, bref l’enfer

Les deux enfants de Mollie & James a bien grandi et désormais, ils souhaitent avoir un chien ! Ce n’est donc pas un mais deux clebs qui vont venir semer la pagaille dans leur appartement new-yorkais…

Pour ce troisième (et fort heureusement dernier) opus, c’est Tom Ropelewski qui succède à Amy Heckerling, où l’on retrouve une fois de plus John Travolta & Kristie Alley qui cachetonnent plus que jamais. Histoire de renouveler le concept qui commence à sérieusement sentir la rance, les scénaristes ont cette fois-ci décidé de donner la parole non pas aux enfants (car ils sont en âge de parler) mais à des chiens ! Imaginez un mix pourrave entre La Belle et le Clochard (1955) pour la romance entre un bâtard et un caniche et L'Incroyable Voyage (1993) pour le côté anthropomorphe des animaux.

Allô maman, c'est Noël (1993) se contente de recycler ce qui avait déjà été fait précédemment à la différence que cette fois-ci, ce sont les chiens qui prennent la parole et ça… ben on s’en fout royalement. Une intrigue tellement prévisible que l’on s’emmerde sans discontinue. Entre les gamins têtes à claque (David Gallagher & Tabitha Lupien) et le duo Travolta / Alley qui jouent et rejouent toujours la même partition (quand ils ne frisent pas le ridicule comme lors de la séquence des Chipmunks).

Bref, voilà encore s’il le fallait, un bel exemple de suite mercantile qui n’aurait jamais dû voir le jour (les producteurs s’en sont d’ailleurs mordu les doigts puisqu’il n’a rapporté que la moitié des sommes investies).

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La trilogie au complet :

│ Allô maman, ici bébé (1989) ★★☆☆

│ Allô maman, c'est encore moi (1990) ★☆☆☆

│ Allô maman, c'est Noël (1993) ☆☆☆☆