Suite du père de la mariée, que je n'ai pas encore vu, ce film de Minnelli raconte comment Spencer Tracy va vivre la venue au monde de son premier petit-enfant par l'intermédiaire de la jolie, regrettée et sous-utilisée Liz Taylor.
C'est une comédie familiale avec tout ce que ça peut avoir d'insupportable. En plus, les gamins, c'est quand même la preuve de l'existence de Satan parmi nous.
Heureusement, Spencer Tracy veille, impossible de ne pas compatir à la situation du pauvre bougre qui pensait enfin être débarrassé des charges familiales et à qui on veut imposer la onzième plaie d'Egypte sans la consolation de la dixième.
Le cauchemar qu'il vit, avec les beaux-parents hystériques de sa fille, les horribles grognasses hurlant après un bout de tissu,
les grands-mères castratrices, le gendre mou, et la fille aux hormones est un avertissement qu'il nous appartient de bien étudier avant de nous lancer dans des procréations dangereuses.
Alors finalement, ça dure une heure vingt et Spencer sauve le morceau, de justesse. Lorsque, après une séance de gymnastique inconséquente, le pauvre homme se réveille courbaturé et réclamant un bon bain chaud, le peu d'empathie que j'ai pour l'espèce humaine a même failli se réveiller...