ALPHA d’Albert Hughes avec Kodi Smit-McPhee, Jóhannes Haukur Jóhannesson, Marcin Kowalczyk et toute la clique…
Voici l’histoire d’un grand bêta à sa maman, du Paléolithique supérieur, plus enclin à jouer avec la fléchette de ses copains et de tapoter l’IPhoque (...zoophile ?!?) que de courir le bison, qui sera abandonné par sa tribu, pour l’avoir cru mort à l’issue d’un accident de chasse et qui tentera de retrouver son chemin rejoindre les siens. Ceci, car en tant que fils de chef, papa s’est obstiné à l’endurcir pour en provoquer les conséquences qui forceront le fiston à entreprendre un voyage initiatique alimenté par les incongruités qui suivront et ron petit patapon…
Certes, on voit le début de la fin au début, mais il paraît que ce qui compte c’est le chemin qui y mène, même si c’est celui plus qu’hypothétique d’un gosse maladroit et un tantinet colérique qui gravement accidenté continu de faire comme si de rien n’était et refuse de mourir…
Malgré tout cela poussé par une curiosité insatiable ou pour l’amour des grands espaces on se laissera peut-être aussi par pure paresse, porter par l’histoire en espérant finalement qu’à force de se branler ce fils de chef d’une résistance à toute épreuve, arrivera au moins à faire du feu… En tout cas, pas sûr qu’un végane aurait survécu à cette époque !