Beurk.
Vendu comme la renaissance du giallo, ce film n'est guère autre chose qu'une caricature, un pillage du genre.
Vous me direz qu'en matière de pillage de films de genre, Tarantino ne fait guère autre chose.
Seulement, n'est pas Tarantino qui veut.
Les effets (piqués à droite et à gauche, notamment à Profondo Rosso) tombent à plat.
Les acteurs au autant de charisme qu'une chaussette sale, et en particulier, Nicoletta Elmi peut dormir sur ses deux oreilles, ce n'est pas la gamine d'Amer qui risque de lui faire de l'ombre.
Ce n'est même pas un nanar, dans la mesure où techniquement, iln'y a pas grand-chose à redire, c'est propre, et surtout, ce n'est ni amusant, à quelque degré que ce soit, ni surtout un ratage sympathique.
J'ai ressenti ce film comme un exercice de style intellectualisant et prétentieux, et profondément antipathique.
J'ai craqué au bout de trois quarts d'heures d'épreuve, quand j'ai constaté que l'intrigue n'avait pas avancé d'un poil.
Ah si, un bon point, la musique, excellente. Seulement, c'est ballot, ça aussi, c'est pompé sur des vrais gialli.
Je commence à en avoir marre de faire l'effort d'acheter des DVD pour me retrouver avec des daubes comme Amer ou Blackaria ...