On retrouve dans ce film le thème favori de Kazan : la lutte contre les conventions pour se libérer.
Comme tous les personnages de Kazan Stavros est en prison. Prisonnier de sa famille, prisonnier de sa condition, prisonnier de son histoire. Et America America c'est la clé imaginaire de sa libération.
Il va donc suivre toutes les initiations pour arriver , grâce quand même à un petit coup du destin à l'accomplissement de son rêve.
Kazan est toujours aussi admirable dans les scènes intimistes bouleversantes qui sont à mon avis celles qui décrivent le plus l'enfermement psychologique.
Le film est un peu long (un peu trop de style docummentaire à mon goût) et a des coupures inexplicables dans le fil du récit. On retrouve un peu le personnage d'à l'est d'eden (relations avec le père, l'histoire de la glace , le physique du héros et sa gestuelle) mais l'acteur qui joue Stavros n'est pas James Dean.
America America est un très beau film et qui aujourd'hui...................... résonne bizarrement .