Suburbia.
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Le vice et la tentation est quelque chose que tout le monde a en lui. Qu’il aille du simple perfectionnisme maniaque, au shit, à l’adultère ou même au nazisme, chacun a en lui une blessure profonde qui le conduit à penser qu’il est une mauvaise personne. Or, c’est bien souvent les personnes qui se considèrent comme mauvaises qui sont en réalité les plus justes.
« C’est formidable de voir que l’on peut s’étonner soi-même. Ça donne envie de repousser les limites. » : le changement est possible. L’estime de soi peut revenir : dans ce film resplendissant d’humanité, chaque personnage évolue au fil du temps et atteint un degré de pardon incroyable, à la fois envers soi-même et envers les autres.
« Parfois je me dis qu’il y a tellement de beauté dans le monde, que c’en est insoutenable » : même dans un sac en plastique volant dans les feuilles de l’automne, la beauté est présente ; même une jeune fille qui manque de confiance en elle et se trouve laide, peut trouver l’amour et devenir une jeune femme épanouie et heureuse.
« Tu ne pourrais pas être ordinaire même si tu le voulais » : chacun est unique. Le mensonge et la fierté cachent souvent une fragilité particulière, mais il est possible de l’assumer et d’en faire la plus belle chose qui soit.
La morale de l’histoire : « si vous cherchez encore cette personne qui va changer votre vie, regardez-vous dans le miroir. » (Roman Price)
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Créée
le 12 oct. 2017
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