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Suburbia.
Premier long-métrage de Sam Mendes, "American beauty" permet au cinéma hollywoodien de retrouver la verve qui était la sienne dans les années 70, empruntant au cinéma indépendant sa liberté de ton et...
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le 20 oct. 2013
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Et si tout était joué d'avance ?
Il y a de ces films qui, le temps d'une seconde, remettent en cause toute notre existence et emplit le cerveau d'une myriade de questions. American Beauty en fait partie.
La voix off, glaçante comme un cadavre, annonce dès les premières secondes du film l'assassinat de son propriétaire : l'histoire est lancée et ne s'arrêtera qu'une fois le corps de Lester Burnhamm gisant à terre.
J'ai tout aimé de ce film. Du personnage de Lester Burnhamm en pleine crise de la quarantaine, de sa femme, Carolyn, qui lutte si durement contre ses propres états d'âme, ou encore de sa fille, Jane et son petit ami qui nous apparaissent tout d'abord étranges et qui se révèlent pourtant être les plus lucides sur ce qui se joue. La musique tient également une place importante. Tout comme les silences.
Un film à voir pour ce qu'il donne à voir et pour les échos qu'il peut renvoyer de nos propres existences.
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le 2 mars 2016
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