- Une sénatrice américaine se lance dans la course à l'élection présidentielle en proposant l'arrêt total de la Purge annuelle. Ses opposants profitent alors d'une nouvelle édition de cette journée où tous les crimes sont permis pour la traquer et la tuer. Léo est engagé pour la protéger jusqu'à l'élection.
Je trouvais ça thématique d'écrire la critique de American Nightmare 3 : Élections à l'heure où Trump et Biden se tapent dessus pour savoir qui dirigera le plus mal le pays.
C'est très amusant de voir que cet opus est bien meilleur que le précédent, même si la gimmick de l'équipe de Léo qui va le trahir dès le début est vu et revu, où même que la loi contre La Purge qui va forcément passer. La mort de certains personnages (comme Joe l'épicier) sont très anticipables au vu de l'écriture des personnages.
Donc bye bye le suspense, mais ça ne m'a pas empêcher de fortement apprécier ce film.
L'entrée en matière va être bien plus directe, on connait la purge et on sait ce qui va arriver.
Ce qu'on ne pouvait imaginer par contre c'était le côté borderline de ce film.
La Purge va être devenu quelque chose d'interplanétaire.
Entre le tourisme morbide, les pendaisons, la guillotine, les voitures béliers, on a atteint un stade de violence jamais atteint dans ce film.
Niveau acting, Frank Grillo est très juste (enfin un développement de personnage pour lui), Edwin Hodge qui est présent depuis le premier film a aussi bien évolué. On peut supposer que Carmelo (du second) est décédé pendant un raid, car Bishop a prit sa place.
Par conter Brittany Mirabile qui braque la boutique de Joe est pitoyable dans son interprétation, j'ai rarement vu ça sur un film avec ce budget...
Petit point bonus pour la musique qui est vraiment sympa durant tout le film est permet d'appuyer la violence de ce American Nightmare 3 : Élections.
Malgré le fait que le film tire en longueur et qu'il soit très prévisible il reste très appréciable et amusant. On passe vraiment un bon moment et le niveau se réhausse bien par rapport au second film qui est clairement le mouton noir. James DeMonaco se rattrape et nous produit un film qui va normalement faire plaisir aux déçus du second.