Encore plus nul que le précédent. Eh oui, c'est possible. Quand on croit toucher le fond, non, on peut creuser encore. String Academy le prouve. Ils vont finir par trouver du pétrole, à ce rythme.
Donc, je répète, ce n'est pas un American Pie. Ça en a le titre et les apparitions d'Eugene Levy qui arrive à chaque fois comme un cheveu sur la soupe mais ce n'est pas un American Pie. Pas assez fin (en même temps, le titre aurait dû me mettre la puce à l'oreille), beaucoup trop vulgaire, malaisant (le match de football américain dans la boue avec les nains), jamais drôle, ce teen-movie vaguement érotique échoue sur toute la ligne.
On se retape une nouvelle fois une version du cousin Stifler sauf que le dernier-né est en fait l'inverse des autres rejetons de la famille. Ça reste un obsédé sexuel comme tous ses potes mais il manque de confiance en lui. Celles qui n'en manquent pas, ce sont les jeunes femmes se dévêtant toutes pour un oui ou pour un non. Ça permet de se rincer l’œil, pour le mâle que je suis, ce n'est pas désagréable, mais c'est totalement gratuit et ça véhicule une bien étrange image des étudiantes américaines aux mœurs particulièrement légères visiblement. D'un côté, la petite blondinette tenant à rester vierge (l'exception) de l'autre (une écrasante majorité) de nanas gaulées comme des actrices de films pornos ou des webcameuses souhaitant s'envoyer en l'air à chaque soirée avec un garçon de passage. Belle analyse sociologique de la jeunesse américaine.
Cela dit, j'ai flashé sur la blonde magnifique qui tente de dépuceler Erik. Dans ma tête, cette beauté sculpturale sauve le film du néant absolu. Mais qu'on ne s'y trompe pas. En dehors de cette déesse, American Pie String Academy n'a aucun intérêt.