Lorsque le réalisateur Clint Eastwood narré la vie d’un sniper auquel la légende offre cent soixante victimes ; cela apporte un argument de poids qui aurait suffi pour attirer le regard les adeptes des filmographies militaires. Puisque montrer les traumatismes de la guerre au travers d'un portrait du sniper américain Chris Kyle, sans livrer une énième œuvre sur le patriotisme peut paraître « inédit » dans le genre. L'équivoque du propos se dévoile explicitement quand transparaît une volonté de retranscrire les désastres psychologiques des combats tout en faisant du soldat un héros. L'équilibre s'avère délicat, l'enjeu n'en apporte des questionnements, puisque en effet, « interaction » sur la psychologie du soldat au front doit être ardue.
trame de l'histoire
Avant de devenir la "Légende", Chris Kyle est avant tout un fervent patriote, ce qui le pousse à sortir de son Texas natal, ainsi que sa vie de cow-boy. Il se fait alors un devoir de servir son pays en s'engageant dans la marine ; mais ces qu’après les attentats du 11 septembre 2001, véritable prise de conscience, qui finiront par motiver son engagement dans l’armée.
Il participa aux trois opérations militaires majeures de la première guerre d'Irak : Falloujah, Ramadi et Bagdad. Entre chacune d'elles, le principal protagoniste à l’écran, rentre chez lui au Texas. C’est dans ces moments de « repos » que l’on peut rentrer plus profondément dans sa psychologie et imaginer les dégâts « invisibles » causer par la guerre. Kyle est froid, distant et violent. Il en devient sujet à la paranoïa, qui est un serment dû au manque d’adrénaline. Sa seule envie est de retourner se battre pour sa patrie avec des arguments tels que « nous vivons tranquillement notre vie ici, alors que nous sommes en guerre ». Il met entièrement de côté sa vie de famille au nom de sa patrie.
morale de l'histoire
Je ne savais pas tellement si je devais m’attendre à voir un film sur cette Guerre d’Irak du point de vue de ce sniper, ou bien essentiellement centrée sur sa psychologie, mais American Sniper est au final un film assez poignant sur les conditions des soldats et leur psychologie. Et ce, malgré la mise en avant du patriotisme pro-Américain qui nous suit à travers la totalité du film.