Encore une variante des productions Apatow, avec ce mélange étrange de pâté bien gras recouvert de chantilly qui, on aurait dû s'en douter, se révèle assez indigeste.
L'histoire se base sur un chanteur miteux (Russel Brand, répugnant, qui reprend son personnage de Aldous Snow) qu'un employé miteux de maison de disque espère faire renaître. Alors, il s'agit de s'occuper du chanteur incontrôlable, de le suivre dans ses soirées et de ne pas lui faire rater ses dates.
Le rôle principal est joué par Jonah Hill, l'homme le plus laid du monde, obèse, nain, le cheveu révulsant, le visage gras et suintant, flasque, adipeux comme c'est pas permis. Une sorte de fils dégénéré de Chris Penn que vous avez sans doute déjà détesté dans Supergrave ou En Cloque mode d'emploi.
Et bien dans celui-là, il n'y a pas Seth Rogen et ça fait une énorme différence.
Mal filmé, pas raconté, découpé par un charcutier ivre, le film nous offre une suite ennuyeuse de scènes de vomi, de scènes de boisson, de scènes de drogue, de clips miteux qui se veulent vulgaires et de dialogues confondants.
Comme toute patience à ses limites, même pour les machines, le film a explosé au bout d'une heure environ et j'ai sagement compris qu'il ne fallait pas forcer le destin plus longtemps.
Alors, après, pour me venger, et histoire de mettre à toutes les andouilles qui ont aimé cette horreur le nez dedans, je me suis regardé Spinal Tap.