Amerikan Holokaust (2013) nous plonge dans le quotidien glauque de deux gros beaufs, vétérans de la guerre du Vietnam, qui s’adonnent à leur plus grande passion, celle de se livrer à des actes de tortures, d’humiliations et de cruautés envers la gente féminine. Et ils n’ont rien trouvé de mieux que de filmer leurs actes.
C’est ainsi qu’ils kidnappent des jeunes femmes qu’ils violeront avant d’assouvir leurs fantasmes pervers, le tout, en se filmant, se mettant en scène comme s’ils étaient en pleine introspection.
Les actes de perversité s’enchaînent les uns après les autres à un rythme soutenu. Il faut avoir le cœur bien accroché et être à jeun pour les supporter jusqu’au bout
(pêle-mêle on pourra citer la scène où l’un des hommes se retrouve nu dans la cuisine en train de se branler avec les entrailles fraîchement éviscérées d'une femme, une autre séquence où ils forcent une des femmes à boire du laxatif pour mieux la forcer ensuite à manger ses excréments).
En dehors de toutes ces ignominies, il faut aussi souligner que la qualité photo est à l’image du film, à savoir : dégueulasse. Pour le côté found-footage, Chris Woods a abusé des effets de style, filmé à l’aide de vieux caméscopes, ils ont rajoutés des fausses trames, des fausses compressions numériques et par-dessus ça, des effets VHS (!) Autant vous dire que le film devient vite crade visuellement parlant (en plus de l’être dans ses propos). Ajoutez à cela des acteurs au rabais qui ne savent absolument pas jouer, mais est-ce nécessaire de savoir jouer la comédie quand il faut
arracher une bite à coup de dents et buter ses assaillants à grand coup de chevrotine dans le fion ?
Scatologique et gerbatoire, malsain et immorale, déviant et dérangeant, on ne sera pas surpris d’apprendre que le budget du film est estimé à… 1000$. Âmes sensibles s’abstenir, sauf si vous aimez le craspec, la sodomie au riot gun et les snuff-movies.
☠ Découvert dans le cadre du "Sadique Master Virtual Night" ☠
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