je ne pense pas que l'un moins que l'autre n'ait eu notion de ce qu faisaient leurs pays : unité 731 sinon au moins Nankin pour l'un, Treblinka et Auschwitz ces camps de vacances huppés, comme diraient un trio connu.
le besoin de trouver une figure rédemptrice pour le Japon est cependant moins pressant au vu de l'amnésie totale qu'a décidé le pays bien visible dans ses manuels d'Histoire
la preuve ? la version nippone n'existe pas
en gros, Yamamoto ne fait (ne peut pas faire) erreur : il a tout anticipé même le role d'Inoue, après guerre, il a été probablement à l'origine de l'invention de la roue et du bitcoin.
il est comme un personnage d'une tragédie grecque pris au piège de ses allègeances.
il ne peut vraiment se résoudre à prendre la seule solution honorable : rejeter la guerre.
les scènes de batailles sont moins recherchées et celà n'est pas le but, il s'agit d'une tentative d'analyse des motifs et mobiles divers.
pour ceux que ça intéresse il existe de très bonnes analyse des conflits décrits : la meilleure
il faut certainement un minimum de connaissances de l'histoire militaire pour apprécier l'oeuvre.
au total, film de (bonne ?) propagande