Le démon grabataire
Le douzième film de la saga Amityville ! Oh la la que j'ai hâte. Mis à part le second, tous ont récolté la moyenne ou moins niveau notes, généralement moins... Mais Franck Khalfoun, il devrait mieux...
le 5 oct. 2017
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Arlésienne des années 2010, cet énième avatar du film de Rosenberg arrive par la petite porte, après 2 années de purgatoire et 4 ans après son tournage initial.
Il est bon de remarquer que ce Awakening est une production Dimension (soit Weinstein Brothers), studio ayant l'habitude de maltraiter ses produits (remember Cursed du regretté Wes Craven, la franchise Halloween depuis le 6ème épisode, la saga Hellraiser depuis le 4, blah...).
Remonté, retourné en partie et délesté de ses scènes les plus graphiques (classement PG-13 oblige), cette onzième itération du film de 1979 n'est pourtant pas un long métrage honteux.
Proposant une nouvelle vision de la chose, le film de Franck Khalfoun commence pourtant pas mal avec l'emménagement d'une petite famille dans cette demeure hautement symbolique.
Nous avons donc la mère et ses trois enfants: Belle, Juliette et James. Ce dernier est en fait maintenu en vie artificiellement, car dans le coma depuis plus de 2 ans, ce qui lui confère un physique très impressionnant puisque immobilisé depuis lors (en même temps dans le coma, on ne fait pas d'exercice...). En effet, ses membres se sont recroquevillés et atrophiés, tout,ça...Bon.
Forcément, l'influence maléfique de la maison du 112 Ocean Avenue va changer la donne...
Malgré ce pitch peu novateur, Khalfoun nous livre un film méta (enfin, durant une très courte période), puisque Belle fait connaissance avec Terrence (et non pas Sébastien...) qui insiste pour qu'elle voit le film The Amityville Horror, soit le film original de 1979 !
Nous sommes donc dans une certaine réalité puisque la saga de 11 films existent aussi dans leurs monde (ils diront d'ailleurs que le remake de 2005 crains un max!), donnant un poil de nouveauté dans le récit.
Hélas, ce concept disparait en même temps que Terrence et sa nana et ce, sans aucune explication (sûrement le montage des Weinstein Bros) et la fin du film verse dans une routine pure et dure.
D'autant plus que pour les amateurs, ils savent très bien que la fameuse maison a été délocalisée et reconstruite un peu plus loin et qu'en plus, les deux fenêtres en demi-lune ont été remplacées par des ouvrants dit classique...
J'imagine aussi que les reshoots portent sur les jump-scares mettant en scène le terrifiant James...ou pas!
Mais nous sentons bien que quelque chose ne va plus à Elsenor...pardon, Amityville, puisque outre la disparition soudaine de Terrence et (non, pas Philip!) Marissa, le derniers tiers du film semble quelque peu précipité et laisse un arrière goût désagréable d'un projet sacrifié sur l'autel de...des sorciers Weinstein !
Pour autant, c'est quand même le meilleur film de cette interminable saga, depuis Amityville II: The Possession (nous renvoyant en 1982 !).
Et surtout nous avons échapper au pitch prévu à l'origine, soit un found-footage où une équipe de para-crétins venaient enquêter dans la fameuse maison...
Bref, une curiosité malheureusement patronnée par le duo de frangins tueurs de films (excepté ceux de Tarantino), les Pipo & Ramollo Weinstein.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Voyage dans ma mémoire 2017, 112 Ocean Avenue et VOYAGE DANS MA MEMOIRE 2023
Créée
le 18 oct. 2017
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