Amour
Pas d'internet hier soir, j'en ai donc profité pour jeter un œil à ma vidéothèque et je suis tombé sur Amour. Un film dont je ne savais pas grand chose mais qui m'avait touché avec sa jaquette et son synopsis, un film que je redoutais de voir tellement j'avais peur de m’effondrer devant, mais hier soir j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis jeter dedans.
Je ne connais que très peu le cinéma d'Haneke et je crois être passer complètement à côté de sa vision, de par sa réalisation d'abord des plans fixe très longs qui ont parfois leur utilité pour nous faire vivre la souffrance de ces personnages, l'amour parfois mais malheureusement, et très souvent pour rien, comme la scène de la femme de ménage ou bien ce fameux pigeon, me laissant complètement sur le bord de la route. Par moment nous avons des moments caméra à l'épaule pour suivre nos personnages, le plus souvent de dos comme si nous n'étions pas les bienvenue dans cette maison. Une réalisation froide qui à le mérite de nous mettre dans l'ambiance mais j'aurais voulu un temps sois peu de belle chose malgré le fait que l'histoire soit ainsi écrite et auquel on sait déjà la fin.
Ce qui est regrettable c'est que je n'ai pas été touché une seule fois par leur histoire ou bien à des rares moments. Le jeux d'acteurs en est peut être responsable, même si ce sont des acteurs "légendaire" du cinéma français Jean-louis Trintignant et Emmanuelle Riva, je les ai trouvé suffisant et j'ai eu l’impression qu'ils me lisaient, récitaient leur texte. Il n'y a qu'à de rare moment où j'ai été touché, surtout quand il n'y avait pas de dialogues et où les scènes était les plus dur à voir, lorsqu'elle perd l'usage de la parole par exemple ou bien quand lui fais le choix le plus difficile qu'il soit.
J'en suis presque désolé, mais il y a des moments comme ça où l'on passe à côté de l'oeuvre proposé. J'aperçois une partie de l'intention mais c'était trop froid, trop dur, même si la mort est ainsi j'aurais voulu m’attacher à eux, mieux les connaitre, mieux les comprendre pour que lorsqu'ils ferme cette porte, j'ai cette larme qui coule sur ma joue.