Un biologiste trouve un procédé pour réduire et conserver la matière par pétrification, ce qui lui permet de transformer la jeune fille qu’il aime en statuette de poche. Il est amusant de constater que la même année, 1957, deux films se tournent en parallèle sur le thème de la miniaturisation avec L'homme qui rétrécit en Amérique et Amour de poche en France. Mais le premier long-métrage de Pierre Kast, scénarisé par France Roche, n'utilise l'argument fantastique que pour pimenter une comédie romantique amusante mais un peu fade, qui tourne en rond au bout d'une trentaine de minutes. Autre problème : Jean Marais est bien trop rigide pour jouer dans une fantaisie pareille où un Cary Grant aurait excellé. Outre Brialy, trop agité, le metteur en scène s'est amusé à donner de petits rôles à des célébrités de ses amis, tels Boris Vian ou Jean-Pierre Melville. A noter la très bonne interprétation d'Agnès Laurent qui tourna finalement assez peu et le plus souvent dans des rôles déshabillés sans grand intérêt.

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le 1 mai 2019

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