En plus de ce fameux épisode spécial phénoménal, fabuleux, dantesque pour fêter dignement cinquante années de bon et loyaux services, Mark Gatiss le frère de Sherlock a réalisé un téléfilm pour raconter en plus de la genèse d'une institution qui lui sert de cadre, l'histoire de William Hartnell associé à Doctor Who qui sans le savoir allait devenir la première pierre brute à l'édifice géant qu'est ce TV Show historique.

En tant que gigantesque fan depuis maintenant quelques années maintenant, j'ai rapidement été happé dès les premières minutes, entendre des noms que je connaissais par coeur à force de trainer sur Wikipédia. Apercevoir la façade d'un Tardis, entendre parler du Doctor, suivre la construction des décors et ce qui deviendra plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur, faire la connaissance des Daleks. Les bases posées, j'étais déjà conquis et puis j'ai vu David Bradley se fondre dans ce rôle y apporter ce fameux côté grognon et bougon qui faisait la réputation d'Hartnell d'un acteur de théâtre un peu usé et circonspect face au script original devant le rôle de ce vieil homme fou qui voyage dans l'espace et le temps. Mais les nuances dans son jeu sont là et rendent son personnage très émouvant, l'attachement progressif qu'il ressent pour son équipe et son personnage ou ces yeux pétillants devant le succès grandissant et les enfants qui imitaient des Daleks ou désiraient obtenir un autographe du fameux "Doctor Who". Bradley offre une prestation très juste qui fera fondre le coeur des Whovians les plus solides lors de 10 dernières minutes bouleversantes à souhait à bien des égards.

An Adventure in Space and Time est un sacré joli cadeau fignolé avec soin par Gatiss, l'histoire d'une série pas comme les autres qui se voulait pédagogique de prime abord et qui a fini par développer un background absolument formidable. Faisant rêver petits et grands, et permettant à une dizaine d'acteurs qui ont grandit avec un Tardis d'incarner plus tard le plus grand personnage de l'histoire de la télévision.
Cinquante années de rires, de larmes, de situations plus improbables les unes que les autres, de Gallifrey, de Paradox, de failles temporelles, de Don't Blink, de Wibbly Wobbly Timey Wimey, de Fantastic, d'Allons-y et de Geronimo.
C'est avec un regard nostalgique que j'ai succombé à ce téléfilm fait par un amoureux d'une série pour laquelle nous sommes nombreux à lui vouer un véritable culte.
Merci et rendez vous dans 50 ans à nouveau pour célébrer les 100 bougies
Kobayashhi
8
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le 29 nov. 2013

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