L'ambiance est le gros point fort de ce film qui tient son suspense jusqu'à la fin, même s'il n'y a pas vraiment de doute sur la fausse piste que l'on voudrait nous faire prendre.
Ben oui l'homme au scooter pourrait sans problème se taper la petite anglaise blonde, elle passe à coté de lui en lui disant clairement qu'il lui plait. C'est un français mais comme il parle anglais il sait pertinemment qu'il plait à cette jeune vacancière.
Robert Fuest à un sens de l'image vraiment encré dans les années 70, il place souvent dans ses plans un objet en premier plan, alors que l'action se déroule derrière. Esthétiquement c'est beau, on est dans la France profonde des années 70, il n'y a pas du avoir besoin de beaucoup de repérages pour trouver tout ce qu'il y a ici, il y a encore tout un tas d'endroits qui n'ont pas bougés d'un poil. On retrouve dans le rôle d'un tenancier de bistrot Jean Carmet, qui pour le film a une couleur de cheveux qui tir vers le roux, c'est un peu étrange mais bon c'est surement une volonté du réalisateur. And soon the darkness n'est pas un film sanguinolent, il n'en n'a pas besoin, car tout tient dans son atmosphère pesante.