Le paysage vu par une caméra géologue et géographe qui se lie automatiquement au tableau et à sa chimie, c’est la grande réussite de ce film. Il y a des moments où les disciplines se fondent en un point de l’objectif ou du montage. La magie de Masson devient la magie du cinéma, son travail de peintre le travail de Grémillon, unis dans un même désir de révélation. (Sans doute préférable aux Resnais sur les peintres.. de ce point de vue, en tout cas, c’est sûr.)
La preuve aussi que la peinture et la musique sont plus visibles, plus audibles une fois passées par la projection du cinéma, plus vivantes passées par l’objectif et la table d'opération du montage. Comme re-suscitées à notre intérêt, à notre découverte nouvelle.