Belle surprise même si le film manque beaucoup de liant entre les scènes pour en faire une œuvre presque remarquable dans son genre.
J’ai vraiment eu l’impression de voir le film Maniac de Lusting en version plus romantique notamment avec la scène du métro, extrêmement immersive voire aussi angoissante que ce dernier.
La photographie est superbe, l’ambiance de la ville la nuit oscille entre la crasse et la propreté. On a aussi de très beaux plans avec des couchers de soleil sur la ville. La rétine est bien stimulée.
Le film commence avec une scène de masturbation féminine que je dirai, l’une des plus réalistes dans le cinéma érotique. C’est intense et la fille ne se tortille pas dès qu’une plume la frôle. Plus tard on aura l’équivalent de cette scène au masculin avec toujours cette compréhension des plaisirs solitaires.
Mais en dehors de cela, on a toujours cette étrange impression de voir des femmes violées ou harcelées tomber amoureuses de leurs bourreaux... enfin c’est peut être une question de culture et d’époque.
En dehors de ça, c’est un film qui a un vrai talent sur le plan visuel et sonore. Dommage que les scènes imbriquées manquent parfois de sens ou de logique. On s’y perdrait presque.