VU EN BLURAY
New-York, 1955, Harry Angel est un petit détective privé. Un gros cabinet d'avocat l'engage pour trouver un ancien crooner du nom de Johnny Favorite. Le commanditaire du cabinet d'avocat est un certain Louis Cyphere, un homme étrange qui veut retrouver le chanteur car il a une dette envers lui. Harry Angel va se mettre sur l'enquête. Il va découvrir un monde obscur où le vaudou règne.
Quand j'ai vu pour la première fois en salle Angel heart, ce fut un choc. Le film est un thriller poisseux, glauque et fascinant. Alan Parker plonge le spectateur dans un univers bien étrange plein de meurtres assez crades et de scènes erotiques incroyable. Au États-Unis, le film fut un échec. En France, Angel heart eu les honneurs de la foule. On était en plein trip Mickey Rourkemania. Les américains ne comprenaient pas cette acteur. En France, Il était une star. Un comédien d'exception avec un charisme de fou, c'était avant qu'il ne tombe dans le côté obscur de la force.
Les faces à faces entre Mickey Rourke et Robert de Niro sont incroyable d'intensité. Et puis, le reste du casting est passionnant. Charlotte Rampling ajoute un personnage bizarre dans sa filmographie. Lisa Bonet est d'une sensualité étonnante alors qu'elle venait du Cosby Show.
Angel heart est sûrement arrivé trop tôt, en avance. Quand on regarde "Seven", les similitudes entre les deux films sont évidente. Que se soit l'esthétique où le fond, il y a une jumelage evident.
Presque trente ans après, Angel Heart n'a rien perdu de sa force. Il faut dire que Alan Parker était un réalisateur qui n'avait peur de rien. Ça manque terriblement à hollywood.