Dernier épisode pour le cinéma avant le remake... C'est vraiment dommage. Cette histoire d'amour entre Angélique et Geoffrey aurait pu donner quelque chose de beau et de fort, mais le traitement est franchement scabreux...
Les auteurs ont beau avoir moins condensé et mieux cousu le récit, ça reste mou et plat, la faute à un manque d'enjeux, de conflits. Car Angélique ne fait que subir ou jouir, il n'y a pas d'entre-deux. La jouissance lorsqu'elle a tout ce qu'elle désire en un claquement de doigt (à chaque fois qu'elle s'est enrichie, cela s'est fait très vite, sans grande difficulté) ; la souffrance lorsqu'elle se voit considérée comme un vulgaire objet, passant d'un homme à un autre, dans ce cas là, pas non plus de conflits réels, puisqu'aucun moyen d'en sortir... Pour ce film, c'est surtout cette dernière option qui prime. Et on s'ennuie. De plus, son caractère d'emmerdeuse-prétentieuse n'arrange rien du tout. Angélique se met parfois elle-même dans l'embarras et sa fierté l'empêche de changer. Les personnages sont plutôt baclés. IL reste tout d emême le côté anthropologique qui est intéressant, même si ça devient vachement redondant à la longue (encore et toujours la cruauté des hommes).
Question mise en scène c'est très mou aussi ; le réalisateur ne parvient jamais à faire monter la sauce. les combats sont plats, sans grand intérêt. Les acteurs sont corrects, sauf Mercier qui surjoue toujours plus, peut-être parce que trop lassée de ce personnage.
Bref, cet ultime épisode est raté, comme tous les autres. Dommage.