Un film post-apo léthargique & soporifique qui vire au softcore avant de virer vers la zoophilie.

A la suite d’un enchaînement d’explosions nucléaires, anéantissant toute trace de vie sur Terre, ne subsiste plus qu’une femme, deux hommes et… un chien, perdu au beau milieu de nulle part sur une île déserte.


Animales racionales (1983) est un film post-apo espagnol qui a la particularité d’avoir été intégralement réalisé sans le moindre dialogue (!), ce qui est loin de nous faciliter la tâche tant le film s’avère particulièrement éreintant.


Le film dure 90min, pourtant, on jurerait qu’il en dure le double. Il ne se passe pas grand-chose et les plans à rallonge ne font qu’alourdir les séquences au point de rendre l’ensemble péniblement soporifique.


Pourquoi ont-ils perdu l’usage de la parole ? Pourquoi ne peuvent-ils pas écrire pour communiquer entre eux ? Pourquoi se sentent-ils obligés de forniquer à tout bout de champs ? Beaucoup de questions auxquelles nous n’aurons jamais la moindre réponse. Tout juste parvient-on à comprendre qu’ils ont un comportement bestial, comme qu’ils avaient régressé en redevenant des animaux. Les hommes se toisent du regard et cherchent à satisfaire (sexuellement parlant) la seule fille du groupe pour asseoir leur place de mâle dominant. Déjà que le film était bien barré, ce qui va suivre va nous conforter dans l’idée qu’il est réellement barge.

Le chien (dont on ne sait pas à qui il appartient) guette au loin ces 3 individus qui s’envoient en l’air en permanence. Bien évidemment, il n’en fallait pas plus pour exciter Rantanplan, si bien que ce dernier va se ruer sur la nana (une véritable chaudière sur patte, jamais satisfaite car toujours en demande) et finira par accepter de se faire culbuter par le chien… au point de le garder comme amant. Voilà, voilà…


C’est en découvrant la filmographie d’Eligio Herrero que j’ai plus ou moins compris qui était cet énergumène. Sous couvert de réaliser un film post-apo, ce dernier a aussi voulu réaliser un boulard, vu le nombre de fois où ses protagonistes s’envoient en l’air. Sachant qu’on lui doit le scénario d’Une Ingénue libertine (1978), un film X réalisé par Zacarías Urbiola, plus rien ne semble m’étonner.


Où a voulu en venir le réalisateur ? Qu’a-t-il voulu nous dire ? Non seulement on s’emmerde sans discontinue mais même les acteurs qui surjouent en permanence ne parviendront pas à relever le niveau.


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

RENGER
1
Écrit par

Créée

le 26 juil. 2023

Critique lue 39 fois

1 j'aime

RENGER

Écrit par

Critique lue 39 fois

1

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

25