Pas une critique!
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le 9 juin 2021
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Pas de délices en ce jardin, mais la tyrannie du pouvoir et son objet sacrificiel. Folie et perversion où chute le franquisme déliquescent.
La fin du film (très choquante) m’a sidérée! Néanmoins, c’est assumé par Saura qui métaphorise dans ces portraits familiaux aussi pervers et névrosés les uns que les autres , les piliers du franquisme en plein délitement ( l’armée, la religion et la morale de la bourgeoisie en prennent pour leur grade si je puis dire puisqu’il les ridiculise autant qu’il les vilipende ) et cela sous une forme très symbolique. On oscille sans cesse entre le drame, la noirceur , la bouffonnerie et le cynisme. Il y a un peu de Buñuel dans la démarche.
Créée
le 9 août 2024
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