Entre souvenirs, allusions, ellipses, Larraín narre le requiem fantasmé de la diva. Pèlerinage baroque dans la psyché blessée d’un mythe.
C’est à travers des ellipses, flashs back en noir et blanc et souvenirs du passé mêlés aux situations du quotidien que Larraín narre les derniers jours de Maria Callas avant sa mort. Une vision fantasmée qui distord le réel mais la rend aussi bouleversante qu’insaisissable. « Ce qui relève du réel ou pas ne regarde que moi » dit-elle par la voix d’Angelina Jolie. Le film et comme un labyrinthe dans l’espace mental tourmenté de la cantatrice. Callas est un mythe, Maria une femme blessée, qui a perdu sa voix. Un casting somptueux. Angelina Jolie nous éblouit.