• " Annihilation, le film qui ne met personne d'accord "
  • " Annihilation: que faut-il comprendre de la fin ? "
  • " fin: explications "

Ha ha je me frotte les mains, j'aime bien quand il y a un peu de challenge dans le visionnage d'un film. Savoir si on a réussi à comprendre le message du réalisateur, quel concept dépeint l'histoire qui nous est dévoilée. Ce genre de film un peu casse tête qui rejoindra certainement le classeur dans lequel nous avons rangé les films qui nous ont laissé le soin d'interpréter leur scénario et leur message.

Dans son approche conceptuelle, cette œuvre m'a fait penser à Mother. Les événements que nous voyons ne sont que prétexte à une comprehension tout autre, une sorte de personnification d'un thème, de plusieurs. Mais la où j'avais accroché au film de Darren Aronofsky, je n'ai pas apprécié celui de Alex Garland. De la réalisation "conceptuelle", des acteurs performants, des thématiques plus percutantes et un travail sur le son d'une grande qualité servaient Mother. Tous ces éléments doivent encadrer le récit et lui donner de L'ampleur, de la force. Hors, dans ce long métrage que nous avons eu la chance de découvrir via Netflix, tous ces éléments sont absents à mes yeux.

Je lis souvent sur la toile que la beauté affronte la laideur et que les mutations jouent sur les deux tableaux dans le miroitement. Alors oui je suis d'accord pour la partie déformarion glauque (ours de l'étrange qui gémit), mais je n'ai pas vu de réelle beauté ou en tous cas cela ne m'a pas touché. Cette espèce de bulle savonneuse fleurie remplie d'espèces génétiquement modifiées n'a pas réussi à me convaincre. Et c'est bien ça le problème, peu de choses m'ont convaincues. Que ce soit les jeux d'acteurs, la place laissée à l'interprétation (ce que j'apprécie dans d'autres films), la réalisation, la photographie... J'ai eu l'impression de regarder une production low cost. Alors je vous l'accorde, la forme ne fait pas tout. Mais lorsque la forme n'est pas au service du fond, et que le fond est discutable, c'est d'autant plus dommageable.

Je rejoins donc, avec regret, le camp de ceux qui n' ont pas adhéré à ce annihilation...

Bolivian
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le 1 avr. 2018

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