Anora
7.2
Anora

Film de Sean Baker (2024)

Sceptique... Beaucoup même !

En sortant de la salle, j'ai hésité entre une certaine déception et une étrange satisfaction.

L'argent peut-il tout permettre même un mariage sur un coin de table... Je ne le crois pas !

Tout comme Sean Baker qui nous emmène pendant plus de deux heures dans une démonstration haletante et accrocheuse pour faire annuler une décision prise entre deux... coups de sexe, de biture, de drogue et j'en passe.

Ce film a deux qualités :

- Il nous démontre que l'argent, même s'il n'a pas d'odeur, il ne peut pas tout permettre même les coups de tête d'un gamin mal éduqué qui n'a aucun sens des limites ni des conséquences de ses propres actes.

- Le rythme infernal qui nous est proposé, nous aspire dans les méandres des vices de l'humanité présentés sous leurs aspects les plus vils et les plus sinistres. Entre le sexe facile grâce aux dollars, à l'alcool qui détruit comme la drogue, et l'irresponsabilité totale d'une jeunesse sans limite, on ne pouvait pas faire plus efficace comme démonstration.

Mais il a aussi des défauts. Sean Baker avait-il besoin exhibé l'anatomie féminine à ce point pour justifier son point de vue ? Je n'en suis pas certain. Tout comme cette sensation désagréable que la violence pure n'est pas loin, au risque de tout détruire...

Indiscutablement, ce film ne laisse pas indifférent. On peut le rejeter comme l'inscrire dans ses favoris.

A noter la performance de Mikey Madison, à l'énergie convaincante et à un certain charisme qui devrait lui servir à l'avenir.

Reste que la conclusion m'a laissé plus que dubitatif... Pas certain que ce soit la meilleure !

Quant à décrocher la palme d'or, pourquoi pas... Mais j'ai comme un doute !

Eric-ROBINNE
6
Écrit par

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le 28 nov. 2024

Critique lue 11 fois

Eric ROBINNE

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