Premier long-métrage de Yim Pil-sung, sur un scénario co-écrit notamment avec Bong Joon-ho (Snowpiercer, Le Transperceneige). Tourné en Nouvelle-Zélande (après des années de préparation), Antartic Journal nous plonge dans une nature hostile, un enfer blanc. Pour atteindre leur objectif, les 6 membres de l'expédition vont devoir non seulement supporter des conditions extrêmes, mais également ne pas perdre de temps, au risque de se retrouver plonger dans une obscurité totale de 6 longs mois. Les jours passant, les organismes se fatiguent et les esprits se brouillent. D'autant que le capitaine (interprété par le toujours excellent Song Kang-ho) fait preuve d'un acharnement, voire d'une obsession grandissante : atteindre le point d'inaccessibilité, coûte que coûte. A la folie d'un homme vient se greffer nombres d'éléments étranges au cours de ce périple. Le journal retrouvé dans la neige est-il une mise garde ? La glace est-elle plus qu'un simple obstacle ? Rapidement l'aventure tourne à l'horreur. Cauchemar ou hallucination collective, le long-métrage laisse planer le doute jusqu'à la fin. Bien servi par sa magnifique photographie et sa musique envoûtante et angoissante (composée par Kenji Kawai), Antartic Journal possède une ambiance assez unique.