Quand l'incroyable voyage tourne mal
1983. Après avoir tourné "Virus" en Antarctique, les japonais tournent encore un autre film en Antarctique qui, lui aussi, sombrera dans l'oubli : Antarctica.
Les films d'animaux sont généralement nian-nian et tournés vers un publique jeune. La chose était d'ailleurs assez à la mode à l'époque et l'on se souvient ainsi de Benji et autre Chatran. Le récent remake américain "Antartica, Prisonniers du froid", avec Paul Walker, est d'ailleurs l'un de ces films, un gentil nanar d'animaux qui finit bien.
Antarctica, l'original, n'est pas à ranger dans cette catégorie, mais plutôt dans celle de l'Ours de J.J. Annaud, un film réaliste ou la nature n'épargne pas les animaux, même s'ils sont mignons. Tiré d'une histoire vrai, le film nous raconte comment une meute de chiens de traineau abandonnée va tenté de survivre dans l'hiver du pôle sud. C'est atroce, ils leur arrive tuile sur tuile et ils tombent comme des mouches. En somme, un film qui traumatisera durablement tout les amoureux des chiens et des bêtes en général.
Un film qui, pourtant, s'inscrit bien dans ce que les japonais ont l'habitude de nous montrer : c'est violent, c'est sanglant, car la nature est ainsi faite mais, au final, les plus acharnés survivront, en sortirons grandit, avant de pouvoir retrouver les leurs avec bonheur...