Antartica : Prisonniers du froid par FPBdL

Un scientifique en quête d'une pierre extraterrestre mystérieuse débarque en Antarctique, accueilli par une équipe pour le moins particulière, retranchée dans une base de recherche perdue.
Il y a là l'ingénieur cartographe un peu lourdaud mais super intello, une femme une seule plutôt agréable à regarder et son égo masculin le chef d'expédition, téméraire et dévoué corps et âme à ses chiens de traineau.
La mission s'annonce périeuse, c'est dit dans le titre...

De beaux yeux bleus, une superbe dentition et un corps parfaitement proportionné, on comprend d'emblée que ce titre fait référence aux huskys plutôt qu'aux hommes.
Cette aventure tourne donc essentiellement autour de la meute, fort heureusement les quadrupèdes sont ici bien meilleurs acteurs que les bipèdes, dans la prestance comme dans les dialogues.
Ces chiens sont magnifiques, vraiment tous magnifiques et parfois même un peu trop doués.
Mais on retrouve bien l'idée originelle du film, celle de rendre hommage aux explorateurs des milieux froids, de ce côté le film est prenant, émotionnellement réussi.

Si la bande originale est remarquable c'est qu'à côté de ça, elle nous rappelle sans cesse que l'on se trouve bien dans un Walt Disney.
On entend de grands jaïssements de sons façon - Fantasia - alors que les paysages blancs et purs invitent au silence, le compositeur insiste et fait du rab.
Mais lorsque cette musique s'additionne à des séquences clichées, la tentation avance rapide est grande. Flagrant et maladroit, le type qui s'avance pour se faire lécher la tronche par le cleps et s'en plaindre ensuite.
Le film ne semble pas seulement destiné au jeune public, pourquoi alors de telles scènes inconvenantes qui plongent l'histoire dans un desarroi semi-glacial ?

- Antartica, prisonniers du froid - reste cependant le Walt Disney le plus trash qui puisse être, avec des surprises frissonnantes, de la tristesse, de la lacheté et aussi des cadavres...
A voir donc un soir d'été, sans prétention, il est alors possible que le film produise son petit effet fraicheur.