Maman nous a fait faire une grosse connerie !
- Alien : le 8ème passager -, premier volet de la plus terrible saga de Science-fiction de tous les temps, le seul Ripley Scott Film d'ailleurs avant que se succèdent James Cameron, David Fincher, et le p'tit français Jean-Pierre Jeunet.
L'angoisse et la beauté du métrage sont plantées dès le pré-générique, de l'image jusqu'à la musique tandis qu'une typographie intrigante marque le titre, le figeant comme sur de la pierre pour l'éternité.
Le vaisseau commercial Nostromo retourne sur Terre, mais connaîtra quelques péripéties...
Imposant et travaillé de l'extérieur ; plein de détails ou de recoins sombres à l'intérieur ; il abrite un équipage de 7 personnes réveillées de leurs capsules de sommeil par "Maman", le programme de gestion du vaisseau, esthétiquement emprunté à - 2001 : l'Odyssée de l'espace -.
Ainsi rapidement, on comprend que quelque chose cloche avec ce fameux titre. Il y a le 3ème officier Ripley, puis kane, Bret, Lambert, Parker, H, le Capitaine Dallas, Alien...et le chat. Alien est donc le 9ème passager.
Mais qu'importe, Alien 1, c'est avant tout cette superbe séquence mémorable, mythique, transcendantale, où Kane est couché à l'infirmerie, amorphe, le visage masqué par cette répugnante chose arachnoïforme presque indescriptible...
Il finit par mourrir douloureusement. S'improvise alors dans le vaisseau une chasse à la vilaine bestiole qui bave son litron à chaque fois qu'elle ouvre la bouche. Un peu comme à la fête foraine, à la seule différence que c'est pas le même gros lot qui attend l'équipage.
Les images de l'espace sont magnifiques et n'ont pris aucune ride, tout comme les effets spéciaux. On peut aussi reconnaître le vaisseau échoué sur la planète que Ridley Scott utilisera dans - Prometheus - 30 ans plus tard...signe que les bonnes idées avaient déjà toutes été trouvées.
Avec une mise en scène en béton armé et une définition plastique qui traverse les âges sans difficulté, - Alien : le 8ème passager - est résolument la référence du film de Science-fiction pour tous les p'tits gars (et les p'tites gates) qui aiment bien frissonner.
Une oeuvre majeure qui se savoure d'un bout à l'autre sans jamais cligner des yeux.
=> http://www.senscritique.com/film/Aliens_Le_Retour/critique/17822159
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=> http://www.senscritique.com/film/Alien_La_Resurrection/critique/17822198